Le Recours aux forêts / Théâtre Danse

Date: du 20 avril 2024 au 20 avril 2024

De JEAN LAMBERT-WILD, MICHEL ONFRAY, CAROLINE CARLSON, JEAN-LUC THERMINARIAS et FRANÇOIS ROYET

THEATRE ET DANSE / FRANCE

Première nord-américaine

Une co-présentation

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Assurément un bijou de composition, une claque esthétique, Le Recours aux forêts nous offre à découvrir un univers original et vibrant. L’alliance magique du théâtre, de la danse, de la musique et de la vidéo fabrique un spectacle philosophique d’une inédite beauté. Un objet hybride né de l’imaginaire de cinq artistes de talent.

Jean Lambert-Wild, homme de théâtre, Jean-Luc Therminarias, compositeur, Michel Onfray, écrivain et philosophe, Carolyn Carlson, chorégraphe et François Royet, réalisateur s’unissent pour un spectacle sans concession qui interroge sur la barbarie des hommes et sur les moyens de s’en délivrer. Le Recours aux forêts est le premier volet d’une trilogie incluant La Sagesse des abeilles, présentée à l’Usine C en septembre 2012 dans le cadre des Escales Improbables. Il invente une utopie libératrice, figurée par une scène emplie d’eau que des projections de nuages et de branches embrasent. Dans ce décor spectral où frémissent mille sons et lumières, commence une danse éprise d’une grande beauté, une odyssée onirique dans un paysage réinventé.

Jean Lambert-Wild propose un théâtre qui unit plusieurs écritures, un art multi « médium », où toutes les disciplines peuvent s’exprimer et faire sens. Il envisage chacun de ses projets comme un long voyage d’expériences et de recherches auquel il invite ses précieux collaborateurs. Ensemble, ils bouleversent les codes de la narration et de la représentation et explorent de nouvelles perspectives pour le théâtre et l’écriture scénique.

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  • Extraits de presse:

Jean Lambert-wild, Jean-Luc Therminarias, Michel Onfray, Carolyn Carlson et François Royet ont collaboré pour créer un spectacle original et dynamique dans lequel la chimie des interactions crée une beauté unique. Camarades et compagnons, les artistes travaillent ensemble dans ce spectacle ne se contentent pas de simplement partager la tâche – ils partagent Utopia et le souper fraternel qui font de ce recours dans les bois tant un appel comme un départ, une invitation comme un divorce, une la réconciliation comme une rupture. Telle est la proposition faite par ce travail au public: rejoindre les membres de cette communauté utopique heureux pour le plaisir de vivre une expérience intense.

Catherine Robert, La Terrasse

L’objectif fondamental de ce spectacle m’a semblé être d’appeler à la conscience de l’humanité, comme un appel à la mémoire collective ou à des archétypes. Et, ce faisant, de nous faire décidons d’éviter le pire, en commençant dès maintenant, à partir de ce moment-là. Recours aux Forêts évoque l’image d’une réalité hallucinée mais probablement, une vision prophétique qui pourrait être l’un de nos propres destins, une prémonition de temps à venir.

Valérie Colette-Folliot, Dansez

Comme toutes les créations de Jean Lambert-wild, cette plus récente vous emmène dans un voyage unique. Scène du Centre, vêtu de la tenue la plus simple, la danse comme un dieu est le chorégraphe et membre de la Compagnie Carolyn Carlson, le danseur finlandais Juha Marsalo. Qui n’est qu’une infime partie de la poésie visuelle de ce projet somptueusement hybride. Un déluge d’effets spéciaux créé un brouillard qui contribue fortement aux explorations de nouveaux horizons dans le théâtre, la musique et jeu et qui se transforme soudain la narration sur sa tête. Alors que le début du spectacle est en 3D et est vu à travers les lunettes 3D, les nombreuses formes d’art utilisées tout au long du spectacle se mêlent harmonieusement.

Joshka Schidlow, Allegro théâtre

C’est une accusation terrible et juste que Michel Onfray hurles dans la première partie de ce texte, produit par Jean Lambert-wild et Carolyn Carlson, et que l’auteur a baptisé Le Recours Aux forêts. Pour donner vie à ce texte Lambert-wild invite Carolyn Carlson à créer une chorégraphie en collaboration avec son danseur, tandis que François Royet rempli l’espace avec de magnifiques images filmées de ciel et de mauvais augure branches, et Jean-Luc Therminarias composé la musique. Ils créent une captivante symphonie séduisante de formes d’art, de sons, de couleurs et de voix. Étourdi et enivré par le flot de paroles qui produisent leur propre musique, le public entend tous les crimes que l’homme inflige à l’homme et la nature dans la liste, avant que l’auteur décrit les délices de la solitude dans laquelle il se retire. Il découvre une forme de théâtre qui est engagé, à la fois de l’auteur et des interprètes ; contrairement à ce « théâtre qu’évoque Michel Onfray, qui devient de nos jours souvent narcissique, égocentrique, nihiliste ; Alors qu’elle devrait être l’ouverture, le partage et la communication « .

Raphaël de Gubernatis, Le Nouvel Observateur

  • Distribution

Interprétation : Le Rebelle Juha Marsalo Voix Fargass Assandé, Elsa Hourcade, Stéphane Pelliccia, Laure Wolf Vibraphone, Jean-François Oliver Direction Jean Lambert-wild Musique Jean-Luc Therminarias Texte Michel Onfray Chorégraphie Carolyn, Carlson avec la complicité de Juha Marsalo Images François Royet Pictoglyphe Mark Alsterlind Lumières Renaud Lagier, Tissures Françoise Luro Costumière Annick Serret Direction technique Claire Seguin Régie générale Gonzag Son Christophe, Farion Programmation son Léopold Frey Conception du système de projection 3D Quentin Descourtis Programmation vidéo, Julien Delmotte Régie vidéo Frédéric Maire Régie lumière Martin Teruel Régie plateau Serge Tarral Décor et costumes réalisés par les ateliers de la Comédie de Caen sous la direction de Benoît Gondouin Constructeurs Bruno Banchereau, Patrick Demière, Pierre-Amaury Hervieu, Hubert Rufin, Serge Tarral Réalisation des costumes Antoinette Magny, Photographies Tristan Jeanne-Valès.

Production déléguée Comédie de Caen-­Centre Dramatique National de Normandie Coproduction Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-­Pas de Calais, Le Volcan ­ scène nationale du Havre, Le Théâtre de l’Agora-­scène nationale d’Evry, le Festival des Boréales, le GMEM-­Centre National de Création Musicale de Marseille, Le Théâtre de L’Union-­Centre Dramatique National du Limousin.

Avec le soutien à la production et à la diffusion du fonds SACD.

La présentation de ce spectacle à Montréal est réalisé avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec et du Conseil des arts du Canada.