Toxique Trottoir

Fondée en 2004 par trois femmes de théâtre, Muriel de Zangroniz, Dominique Marier et Marie-Hélène Côté, Toxique Trottoir est un organisme artistique qui investit l’espace public pour y créer des spectacles et des interventions festives. L’organisme engage les artistes, le public- citoyen et les lieux publics dans un processus de rencontres et de dialogues insolites. Une rencontre qui entre poésie et bouffon, théâtre et performance transforme le rapport au quotidien, à la ville et à celui de la représentation.

Réalisations de la compagnie

Toxique Trottoir a une forte vocation d’intégration sociale. Avec plus de 1400 représentations à son actif, l’organisation entretient une relation originale avec le public par l’interactivité et l’interpellation du spectateur. Pour Toxique Trottoir, l’intervention artistique hors les murs a pour ambition de créer un lien social, de proposer un usage plein et physique de l’espace public. Celui-ci devient alors un espace collectif et solidaire, un lieu d’expression et d’échanges qui participe à la cohésion sociale. L’organisme reçoit d’ailleurs en 2014 le Prix mosaïque Art et Culture de Rosemont pour souligner l’excellence de son travail et sa contribution au développement culturel et social du quartier où elle ancre de nombreux projets depuis 2008.

Muriel de Zangroniz

Plongée dans la marmite du théâtre depuis son plus jeune âge c’est d’abord comme comédienne, puis comme auteure et metteure en scène, notamment au sein du Théâtre qui monstre énormément, que Muriel de Zangroniz a pu affirmer son tempérament de créatrice. Si, possédée par le clown, le rire a toujours été le vecteur privilégié de ses spectacles, c’est pour que l’art, miroir de foire, forcément déformant, questionne nos humanités ici et maintenant. Ainsi, Mu croit en un art social et engagé qui permet de tisser des liens dans les communautés. Rencontres culturelles et interculturelles, rencontre de femmes puisque son parcours de vie en a fait une citoyenne du monde et que c’est dans le rapprochement des différences qu’elle trouve le sens le plus profond de sa démarche. À ces aller-retours entre le social et le culturel, du Conservatoire d’Art dramatique au Théâtre de l’Opprimé, c’est avec Toxique Trottoir qu’elle a trouvé la discipline qui lui ressemble. Créatrice et codirectrice artistique de l’organisme, elle pratique, depuis quinze ans un théâtre de rue dont l’enjeu est d’abord la rencontre avec les autres et qui exhorte à la transformation de la réalit

Dominique Marier

L’histoire théâtrale de cette « toxique» débute par des études: communication, danse, BAC en théâtre. Elle se poursuit avec une suite logique et linéaire, parsemée de petites gloires. Sept années de travail avec différentes compagnies de théâtre québécoises et plus principalement avec le Théâtre qui monstre énormément qui crée ses propres spectacles en collectif. Apparition à la télé, pub, doublage. En 2001, publication d’un recueil de pièces de théâtre pour les enfants intitulé : 1, 2, 3… en scène. En 2002, animation, soirées thématiques, événements corporatifs, c’est les premiers contacts directs avec le public. En 2004… création de Toxique Trottoir et du projet la famille Botero. C’est…C’est le revirement de situation… Le coup d’envol pour une nouvelle flamme : la rue… Entre les projets de création artistique, de médiation culturelle, de direction artistique et la création pendant 3 ans d’un festival en art de la rue, la rue Kitétonne, l’histoire se poursuit depuis 12 ans, palpitante et créative…L’histoire théâtrale de cette « toxique» débute par des études: communication, danse, BAC en théâtre. Elle se poursuit avec une suite logique et linéaire, parsemée de petites gloires. Sept années de travail avec différentes compagnies de théâtre québécoises et plus principalement avec le Théâtre qui monstre énormément qui crée ses propres spectacles en collectif. Apparition à la télé, pub, doublage. En 2001, publication d’un recueil de pièces de théâtre pour les enfants intitulé : 1, 2, 3… en scène. En 2002, animation, soirées thématiques, événements corporatifs, c’est les premiers contacts directs avec le public. En 2004… création de Toxique Trottoir et du projet la famille Botero. C’est…C’est le revirement de situation… Le coup d’envol pour une nouvelle flamme : la rue… Entre les projets de création artistique, de médiation culturelle, de direction artistique et la création pendant 3 ans d’un festival en art de la rue, la rue Kitétonne, l’histoire se poursuit depuis 12 ans, palpitante et créative…

Marie-Hélène Côté

Artiste multidisciplinaire, initiée à l’adolescence au jeu par les ligues d’improvisation, Marie-Hélène détient un baccalauréat en dramatique de l’UQAM avec spécialisation en théâtre physique et en création. Elle pratique plusieurs disciplines artistiques ; théâtre de rue, chant, clown, écriture, artiste de cabaret. Au théâtre, elle crée le personnage de Linda dans Téléroman, un texte et une mise en scène de Larry Tremblay. Jeune maman, elle produit, réalise et anime l’émission de radio La Smala, diffusée hebdomadairement pendant 3 ans sur les ondes de CIBL fm. Aujourd’hui engagée dans une pratique qui vise à rapprocher les citoyens par le biais de l’art, sa pratique artistique se déploie principalement autour des projets de Toxique Trottoir, compagnie de création multidisciplinaire en espace public. Elle y œuvre depuis 2004 à titre de créatrice, comédienne, scénographe et aussi de co-directrice générale et artistique. « Patenteuse d’imaginaire », Marie-Hélène est remarquée pour son inventivité et son impétuosité!

Site web : www.toxique.ca/