Les souffleurs commandos poétiques

C’est en 2001 qu’Olivier Comte, las du théâtre institutionnel où il faisait l’acteur, écrit un « manifeste du chuchotement » d’où naissent les Souffleurs et leurs commandos poétiques.

La tenue noire (mais chacun dans ses habits persos) et le parler neutre (mais chuchoter est tout un art) viennent des machinistes du théâtre anglais qui, lorsqu’un acteur était malade, venaient sur le plateau et, dans leur tenue de travail, se contentaient de lire le texte du rôle sans l’incarner.

L’idée de donner le nom de rossignol au tube creux de 1,80 mètre dans lequel les mots sont soufflés, vient d’une phrase de Cioran. Le parapluie parachève la tenue avec l’éventail qui, ami de l’aparté, permet de souffler un bref poème à l’oreille sans l’aide du rossignol.

Très vite, Olivier Comte a réuni autour de lui une dizaine d’enthousiastes. Ils sont aujourd’hui entre 25 et 31, des acteurs, mais aussi des danseurs, plasticiens, écrivains, une directrice de musée. On les a vus à la Nuit blanche à Paris en 2007, au festival d’Aurillac …  Ils sont allés « souffler » au Mexique, en Espagne, en Israël, dans les territoires palestiniens, au Brésil et au Japon.

Quelques créations:

      

  • Apparitions / Disparitions
  • Petit endroit du privilège
  • Organisation de la Panne
  • Tempête littéraire
  • Pratique de l’effraction de la parole
  • Rues de l’Amour
  • La confidence des oiseaux de passage