Kumulus

De réalité crue et de sentiments à fleur de peau, c’est de cela dont il s’agit.
Kumulus propose un théâtre éminemment politique qui s’inspire de sujets d’actualité et incite à une réflexion sur le monde par le biais de mises en scène – miroirs des égarements et dérives de la société. Ainsi Les Squames, SDF, Tout va bien, Bail à céder … positionnés au cœur de l’espace public confrontent le spectateur à la réalité de sa vie quotidienne.

Depuis une dizaine d’années, les créations de Barthélemy Bompard telles qu’Itinéraire sans fond(s), Silence encombrant et Naufrage, basées essentiellement sur l’expressivité du geste, du son et de l’image tendent à la métaphore et épousent une esthétique onirique universelle qui évoque le théâtre expressionniste. La compagnie a été fondée en 1986 par Barthélemy Bompard.

La compagnie est conventionnée avec le ministère de la culture et de la Communication ( France) / DRAC Rhône-Alpes et soutenue par la région Rhône-Alpes et le département de la Drôme.

Barthélémy Bompard

Né en 1958 à Dakar au Sénégal, il quitte ce pays à l’âge de 7 ans. Plus tard à Paris, il suit des études d’ébénisterie à l’école Boulle puis de dessin publicitaire à l’Académie Charpentier.

En 1976, il découvre le théâtre et monte sa première compagnie les Maxibules (théâtre pour enfants). Il participe ensuite à la création d’autres compagnies telles que Zéro de conduite, Speedy Banana et Les Piétons. Parallèlement, il réalise plusieurs courts métrages (prix du Public à Clermont -Ferrand, prix spécial du Jury à Cannes, 1er prix du Festival de Nevers, 1er prix du Festival de Prades, prix Escurial 91). Il joue dans ses films mais également pour d’autres réalisateurs dont Karim Dridi, Yann Piquer, Serge Le Perron, Jean Marie Maddeddu, Anita Assal, John Hudson etc.

En 1986 il créée une compagnie de théâtre de rue qu’il appelle Kumulus car il est question de défendre coûte que coûte le théâtre quelque soit le lieu pourvu qu’il soit entendu.
En 2006, il reçoit le prix SACD des arts de la rue pour l’ensemble de son œuvre.

« Nous vivons dans un monde où la rentabilité et l’efficacité sont un gage de reconnaissance. Le capitalisme écrase tout ce qui ne marche pas à son rythme, élimine les fragiles et les inutiles.

Hommes débris, hommes fragments, hommes poussières, hommes humiliés, hommes déchirés, hommes décomposés, hommes ébréchés, hommes déchets…

Zone de honte où nous nous taisons. Cette périphérie où nous entassons les encombrants est du domaine de l’invisible et du sacré. Nous n’aimons pas plus en parler que de la mort. Le silence est son ciment. S’ouvrent ainsi des mondes parallèles, des mondes minuscules, des mondes sans cesse déplacés au gré des bennes et des ramassages…» Barthélemy Bompard.

 

Site web : www.kumulus.fr