Kiya Tabassian

À 14 ans, Kiya Tabassian émigre avec sa famille au Québec, emmenant avec lui quelques années de formation en musique savante persane (sétar et chant) et un début de carrière sur la scène musicale iranienne.

Déterminé à devenir musicien, compositeur et plus largement passeur de mémoire, il poursuit sa formation en musique persane en qualité d’autodidacte. Il étudie parallèlement la composition musicale au Conservatoire de musique de Montréal avec Gilles Tremblay et Michel Gonneville.

Après quelques années d’activités musicales professionnelles, il s’associe à son frère Ziya Tabassian pour fonder Constantinople. L’ambition est de développer un ensemble de création musicale puisant dans l’héritage du Moyen-Âge et de la Renaissance, de l’Europe, de la Méditerranée et du Moyen-Orient.

Kiya s’est produit sur les scènes du monde entier et a contribué à des projets éclectiques en tant que compositeur, interprète ou improvisateur.

Citons par exemple sa collaboration régulière avec la Société Radio-Canada depuis 1996 ; sa participation active de 2002 à 2005 au projet international MediMuses comme membre du groupe de recherche sur l’histoire et le répertoire de la musique de la Méditerranée et comme contributeur à plusieurs projets d’édition et de disque ; ses interventions depuis 2009 dans l’ensemble Atlas (Pays-Bas) et son apport à l’Atlas Academy en tant que tuteur, doublant projet visant le rapprochement musique contemporaine et traditions orales.

De nombreuses formations musicales et institutions ont fait appel à ses talents de compositeur, dont le Nouvel Ensemble Modern et l’Union Européenne de Radio-Télévision. Il écrit également pour les films documentaires et de fiction, tels Jabaroot ou Voices of the Unheard.

Depuis septembre 2005, il est membre du Conseil des Arts de Montréal (et a été le Président du comité décisionnel musique pendant trois ans).