Etienne Doucet

Etienne Doucet est né a Montréal en 1989, jeune artiste émergeant multidisciplinaire influence par le street-art, il se concentre très rapidement sur les médiums peints. Intéressé par les formes, la ligne, les couleurs et l’espace, son travail se défini rapidement comme étant un mélange inspiré autant par Picasso que par Basquiat. C’est avec une soif de création et de renouveau constant qu’Étienne Doucet tente de s’installer dans le circuit artistique en tant que divergeant et c’est sans gène que celui-ci aspire à grandir à travers son art.

Encore aujourd’hui, la reconnaissance du street-art dans l’histoire de l’art reste à faire. Pourtant c’est grâce à des artistes comme Jean-Michel Basquiat qui se sont hissés hors de ce créneau malgré leurs attaches avec la culture du graffiti que j’ai trouvé intérêt dans la relation entre l‘art classique, contemporain et le street-art voir le graffiti. Je cherche à amoindrir cet espace énorme qui sépare l’art contemporain du street-art à travers mon travail. Cette transparence des caches ou des couches sur une même œuvre tend à permettre l’adoption d’un trajet propre à mon travail. La ligne étant pour moi le meilleur élément graphique pour pouvoir stimuler un déplacement à travers une surface et c’est pourquoi elle est toujours omniprésente. De plus elle me permet de rajouter toujours plus de profondeur en laissant paraître ce qui se passe au second-plan indéfiniment.

La déconstruction des espaces et des figures joue aussi un rôle très important pour moi dans l’abolition des règles de composition et dans le changement de perspective. Il est très important pour moi de travailler avec les perceptions spatio-visuelles de manière différente avec ce que propose la réalité ou la plupart des œuvres classiques. Aussi, la manière dont les lignes, les formes et les couleurs s’assemblent dans l’espace propose une structure qui se remodèle via chaque personne et sa vision vu le rapport d’importance des symboles et des concepts rattachés à certaines images. De cette manière une image cachée évoque plus pour quelqu’un et prend le des- sus dans le champ visuel par rapport à une se situant au premier. Le trajet devient donc d’une certaine manière relative aux attaches de celui ou celle qui le parcours. J’ai un grand intérêt envers la composition des œuvres visuelles populaire. En travaillant avec des éléments graphiques populaires inspirés de la culture du street-art , de l’animation et des bandes-dessinées je veux stimuler le trajet visuel d’une manière particulière en saturant le support d’images, de caches et de symboles. De manière successive, j’établi une composition qui tend à rester entre deux monde éternellement ; le réel et l’imaginaire. Enfin, mon travail ne cherche pas à exploiter les symboliques qui sont attachées aux personnages au premier degré, il ne cherche pas à donner des intentions à une imagerie particulière mais bien à laisser tirer une interprétation propre à chacun. C’est un amalgame d’images de la culture populaire, qui s’appuie ou se détruit dépendant du contexte dans lequel il s’installe. On peut donc en conclure que ma démarche reste technique et expérimental à travers un fuseau très étroit qui se défini quelque part entre le street-art , le graffiti et l’art contemporain.